Publié dans Economie

Assurance ARO - Plus de 500 mille bénéficiaires en 50 ans

Publié le jeudi, 24 juillet 2025

A Madagascar, très peu de personnes sont assurées. Le taux de couverture par assurance en général ne dépasse pas 0,7 %, alors qu’en Afrique, il est en moyenne d’environ 2 %. « Cela montre que beaucoup de Malagasy ne comprennent pas encore bien l’importance de l’assurance », explique Njaka Rahamahalivony, directeur général adjoint chargé du commercial, marketing et communication chez Assurance ARO. Cette année, cette entreprise célèbre ses 50 ans d’existence.

Pour cette occasion, un culte a eu lieu hier à l’EKAR Ambatobe, dirigé par la FFKM. « La culture de la prévoyance est encore peu développée à Madagascar. Il faut continuer à sensibiliser les gens pour qu’ils voient l’intérêt de se protéger en cas de problème », a-t-il insisté. Créée en 1975, cette compagnie s’inscrit dans la continuité d’une société d’assurance appelée « Préservatrice France », présente à Madagascar depuis 1935. En 50 ans, la société a couvert plus de 500 000 bénéficiaires.

Essentiel

Aujourd’hui, l’entreprise emploie plus de 350 personnes et est présente dans toutes les Régions du pays.

« Entre 2023 et 2024, nous avons remboursé 95 milliards d’ariary à nos clients », a indiqué Rianando Rakotoarimanga, directeur général adjoint technique. Pour assurer cette sécurité financière, l’entreprise a mis de côté une somme appelée provisions techniques, qui atteignent 454 milliards d’ariary en 2024. Selon lui, le chiffre d’affaires de l’entreprise est de 194 milliards d’ariary cette année, dont 15 milliards proviennent de la couverture automobile. « Assurance ARO compte environ 70 000 clients, dont plus de 40 000 particuliers, ainsi que des associations, ONG et entreprises », a-t-il annoncé. « L’assurance est un service important. Elle aide à se protéger contre les accidents, les pertes ou les difficultés financières » a expliqué Miary Andriamora, un entrepreneur dans le secteur de transport.  Même si ce secteur est encore en développement à Madagascar, il joue un rôle essentiel pour la sécurité des citoyens et des entreprises. 

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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